Soulignant que « Nous sommes tous conscients qu’aucun développement durable et inclusif n’est possible sans un système de santé efficace et accessible à tous », Andry Rajoelina indique que, l’Etat malagasy a pris des engagements forts et novateurs pour faire de la santé pour tous une réalité.
Parmi ces engagements, Andry Rajoelina annonce une augmentation « de façon conséquente » du budget de la Santé d’ici 2023. Selon le Président de la République malagasy, « Cette augmentation du budget consacré à la santé permettra à toute la population malagasy de bénéficier des soins de santé de qualité. De ce fait, les chefs-lieux de chaque région et district vont être dotés d’hôpitaux aux normes internationales dans l’optique d’offrir des soins de bonne qualité à tous les malades ».
Le Gouvernement malagasy prévoit également de « rendre accessibles à toute la population malagasy les soins préventifs, dont la vaccination de tous les enfants », indique le Chef de l’Etat, qui affirme que l’objectif est « de se rapprocher des communes par la construction de Centres de santé de base. Nous déploierons des unités mobiles avec des camions médicalisés pour atteindre les zones reculées et enclavées. La vaccination est une condition primordiale à l’élimination des maladies épidémiques. C’est pour cette raison que je me suis personnellement engagé dans une campagne nationale aux côtés des partenaires pour sensibiliser les familles à cette bonne pratique ».
Parlant des maladies transmissibles, le Président malagasy affirme que « en collaboration avec les partenaires, nous améliorons les stratégies nationales de lutte contre ces maladies, dont celle de l’infection du VIH, la tuberculose et le paludisme ». Concernant la tuberculose, la stratégie nationale est orientée « vers le dépistage de tous les sujets atteints de cette maladie mais également par la mise en place d’appareil de diagnostic fiable dans tous les hôpitaux de district de l’Ile. Car jusqu’à maintenant, seulement 60% des tuberculeux sont diagnostiqués et traités », dit-il.
En rappelant que 10% des enfants malagasy sont affectés par le paludisme, une stratégie de dépistage progressif de masse est en cours de conception afin d’identifier et de traiter les porteurs sains des parasites, car ce sont eux qui entretiennent sa transmission. Parlant du traitement de l’hépatite C, le Président Rajoelina affirme que cela est un « enjeu de santé publique », étant donné que cette maladie « perturbe le système de santé en touchant la population active. Nous nous engageons à mener un dépistage national afin de traiter les personnes affectées ».
Des solutions pour lutter contre la malnutrition et protéger la santé de la mère et de l’enfant ont enfin été évoquées par le Chef de l’Etat, à l’occasion de sa prise de parole, avant de conclure quelques instants plus tard son intervention, par un appel aux partenaires français et internationaux à soutenir cette noble cause de la santé pour tous et à répondre à l’appel du Fonds mondial pour doter chaque pays des ressources indispensables à notre combat.
La Rédaction